Fuji GW 690 III
Au même titre qu’une perceuse ou une scie sauteuse, un appareil photo n’est qu’un outil dans les mains d’un photographe. Et si les reflex numériques actuels sont de formidables outils, aussi efficaces que polyvalents, ils sont parfois frustrants par leur côté « parfait » et toujours excessivement chronophages : entre l’editing et l’inévitable post-traitement, le photographe numérique passe finalement beaucoup plus de temps devant son écran qu’en prises de vues.
Il est bien loin le temps où on remettait ses films au labo qui se chargeait de tout !
Tous ceux qui remettent de temps en temps un film dans un reflex 24×36 conservé par nostalgie apprécient la simplicité du procédé et l’approche plus contemplative que productive.
Le moyen format argentique m’attire depuis longtemps et la récente découverte de quelques archives familiales faites au 6×9 (voir ICI) n’a fait que confirmer mon désir d’explorer cette voie et de créer des photos différentes.
Aujourd’hui, j’ai l’outil adapté à cette exploration puisqu’un moyen format argentique et télémétrique est arrivé à la maison. C’est un Fuji GW 690 III. Il est gros, il est lourd, il est entièrement mécanique, il n’a pas de cellule, et il n’enregistre que 8 photos sur un film au format 120… Tout le contraire du matériel numérique actuel !
Mais quand je vois la taille, le piqué et le modelé des premiers négatifs qui viennent de sortir de ma cuve de développement, je sais que je viens de trouver l’outil que je cherchais.
Merci à Babeth, à Benoit, à Xavier et à Laurent.
[…] des forums ou sites de vente entre particuliers m’ont ainsi permis de mettre la main sur un Fuji GW690 iii, et plus récemment sur un magnifique Rolleicord […]